1. |
Nos forces inemployées
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Je vois, je vois, je vois nos esprits s’essouffler
Des corps, des cœurs, des forces inemployées
Je sais, tu sais, je sais, nous pourrions nous quitter
Elles sont viles et elles sombrent ou s’envolent les belles paroles
Il y a des nuits je rêve de passer par-dessus bord
Me noyer dans un corps, sans batailles ni remords
J’attends, tu entends, c’est tentant, la fin des temps
Quand il sera trop tard pour avoir des regrets
Et pourtant je voudrais que l’on use au quotidien
De mon corps, de mon cœur, de mes forces inemployées
Il y a des nuits je rêve de passer par-dessus bord
Me noyer dans un corps, sans batailles ni remords
Je suis sensible et sensuel, le monde actuel me déplaît
Dans mes veines coule un sang indompté et puissant
Voyager sur une chaise aux confins du néant : non
Moi je demande un peu plus qu’exister au présent
Il y a des nuits je rêve de passer par-dessus bord
Me noyer dans un corps, sans batailles ni remords
Heureusement nos soirées, quand nous déambulons
Ta tête sur mon épaule, dans la ville endormie
Atténuent la douleur d’être né dans un corps
À qui on demande peu, et dont on n’attend rien
Rester dans les clous, refréner l’énergie
Et se laisser crever, anesthésié d’ennui
Moi je demande un peu plus qu’exister au présent
Dans mes veines coule un sang indompté
et puissant
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2. |
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La nuit je brûle et je tombe mais je n’apprends rien
Je me réveille au pied du sapin
Je fais le clown quand j’ai peur de tout gâcher
O quelle allure, les matins blêmes où tu agis comme si je n’étais pas là
Nous nous traversons en rêve
Tu as vu dans quel état on a laissé la chambre d’hôtel?
Du vin rouge sur les murs et les draps, n’en parlons pas
J’ai pris des coups et des corps, c’était pas donné
L’addition se paye en nuit blanches passées à gamberger, je voudrais savoir pour qui tu existes
Nous nous traversons en rêve
La lumière se découpe sur nos peaux apaisées
Le ciel voilé se retire sans un bruit
Sous mes pas la langueur d’une autre nuit sourde, il y a ton corps
Soupirant, perdu dans le temps, qui brûle et détruit, en cri
J’avance dans la ville étroite, les yeux fermés, je ne vois plus rien
Que toi, en chien, anesthésiée, par l’amour qui sera et ne sera jamais
Nous nous traversons en rêve
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3. |
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Il y a tant de chagrins que tu voudrais cacher
Dans un monde d’illusions et tromper ton esprit
Laisse-moi éclairer tes nuits
Laisse-moi te prendre la main
Quand tu ouvres les yeux
Tu vois des signes partout
Et tu trouves ce que tu ne cherches pas
Le miracle de l’amour atténue la douleur
Quand le mirage de l’amour est un leurre
Cruelle est la nuit, elle se nourrit des pas
Si tendre est celui qui effacera tes larmes
On sent comme un brise amère, oui l’air est vicié
Tu te blesses à chaque fois que tu baisses la garde
Laisse-moi éclairer tes nuits
Laisse-moi te prendre la main
Quand tu ouvres ton cœur
Tout repart à zéro
Et tant pis pour le monde qui s’effondre
Le miracle de l’amour atténue la douleur
Quand le mirage de l’amour est un leurre
(L’amour est un mirage)
Le miracle de l’amour atténue la douleur
Quand le mirage de l’amour est un leurre
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4. |
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À ceux qui ont aimé et perdu, j’offre mes yeux
Mes yeux bouillis ne parlent pas, entre mes doigts, ils fondent lentement
À ceux qui ont aimé et perdu, j’offre ma bouche
Mes lèvres cisaillées se contractent, entre mes doigts, en d’obscurs ruisseaux
Mes yeux, comme des hameçons malades, s’accrochent
À chaque leurre, à chaque feuille, qui retombe en baillant
Mes lèvres murmurent une histoire, c’est toujours la même
La viande attristée de s’être éprise de l’air
À ceux qui ont aimé et perdu, j’offre mes yeux
À ceux qui ont aimé éperdument, j’offre ma bouche
À ceux qui ont aimé et perdu, j’offre mes yeux
À ceux qui ont aimé éperdument, j’offre ma bouche
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5. |
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Aujourd'hui : c'est toi.
Tu seras, demain,
Quelqu'un d'autre, alors profite
Du bon temps qui t'est accordé
Pour ne rien faire
Si tu le souhaites
Ou sauver le monde
Peu importe
On t'oubliera
Et tu t'oublieras
Et le bon temps
Aura disparu
Ne laissant au sol que des paillettes
Traînant dans la saleté
D'une orgie à laquelle
Tu n'étais pas invité
Alors profite
Profite du bon temps
Qui t'es accordé
Il ne reviendra
Jamais
Ce bon vieux temps
Est épuisé
Autant que moi
Autant que moi
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Centredumonde France
Depuis 1997, Centredumonde compose des chansons que personne n'écoute, et il ne s'arrêtera que le jour de sa mort!
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