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No strass no stress

by Centredumonde

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1.
Quand tu dors sur le côté Je fais semblant de ne pas m'inquiéter Je me dégoûte à force d'espérer Que tu te retournes pour m'embrasser Je n'arrive pas à te plaire pour de vrai C'est clair on ne se convient pas Et pourtant tu me trouves assez beau Tu dis même que je suis rigolo Mon cœur bat fort, un peu trop fort Moi je croyais qu'il était mort Je préférais son silence d'or Quand il dormait dans un coffre fort J'ai tellement peur de m'endormir Me réveiller, te voir changée Tu oublierais les mots d'amour Quand tu dors tu me quittes sans le savoir et tu t'en fiches Mon cœur bat fort, un peu trop fort Moi je croyais qu'il était mort Je préférais son silence d'or Quand il dormait dans un coffre fort Quand tu dors sur le côté Tu sais, je veux me tuer
2.
Les petits pouloutes dans ton nombril Quand tu lèves les yeux au plafond Parce que mes blagues Sont moins drôles qu’avant Ils s’accrochent à nos doigts médusés de voir Autant de place dans un nombril C’est une rampe de lancement pour la fusée Qui nous emmènerait sur la lune Bâtir des cimetières et de nos Tombes nous verrions la Terre Aussi grosse qu’une groseille Déambuler dans l’espace Autour du soleil Aujourd’hui je travaille dans un bureau Torse nu sous mes pulls noirs Et il y a des pouloutes plein mon nombril Comme un troupeau de mouton irlandais Parfois j’en attrape un Et je le regarde Et je me demande Pourquoi tu m’as quitté, alors que nous pourrions Bâtir des cimetières et de nos Tombes nous verrions la Terre Aussi grosse qu’une groseille Déambuler dans l’espace Autour du soleil
3.
Dans tes soirées C’est toujours branché Les gens s’amusent Ils sont pas beaux Tu te trouves belle Et tu les allumes Je suis jaloux Tu danses avec lui Et pas avec moi Pourtant j’adore La musique moderne La musique moderne
4.
Ma mort, ma mort est folle à lier Elle s’embrouille dans les dates de décès La nuit me retient, elle réclame son dû, moi je déambule Sur une lame de rasoir, ma mort est un peu nulle Ma mort est un ciel débraillé Elle adore me faire mariner Pour me rappeler que tout bonheur a un prix à payer Elle radote, elle doit s’ennuyer Ma mort, ma mort, ma mort a ton visage Ton pas léger, ta peau, ton rire sont des mirages Ma mort, oh my love, je l’ai aimée un peu trop fort Je voulais la posséder, devenir matador Dans les parcs, je la courtisais en vain Elle se taisait, rien n’était jamais bien Ma mort, ma mort, ma mort a ton visage Ton pas léger, ta peau, ton rire sont des mirages Est-ce que ta peau est douce ? Je fends l’air jusqu’au dernier souffle
5.
Danse, danse, ils sont danseurs sous la boule ronde Parfums lumières et couleurs qui se répandent Je suis le beau bizarre, venu là par hasard L’alcool a un goût amer, le jour, c’était hier Mais l’orchestre dans un habit un peu passé Joue le vide de ma vie désintégrée Si j’ai ma veste noire, ce n’est pas par hasard C’est la couleur que je préfère, le blanc, c’était hier
6.
Elle a taillé sa peau dans un drap Et elle est toute raccommodée Elle a plein d’épingles de couleur Qui lui dépassent du cœur Elle a des yeux superbes Une belle paire de disques De disques hypnotiseurs Dont elle use pour fasciner les gens Toutes sortes de zombies l’entourent Et l’accompagnent dans sa transe Il y en même un dont la provenance Est la France Hélas elle se sait prisonnière D’un sort dont elle ne sort jamais En effet, dès qu’on s’approche d’elle Les épingles, encore plus profond, dans son cœur s’enfoncent Elle a des yeux superbes Une belle paire de disques De disques hypnotiseurs Dont elle use pour fasciner les gens
7.
Ce matin, il pleut au pays de Voltaire et de Rousseau. Il fait encore nuit et je marche à grandes enjambées, En retard comme d’habitude, manquerait plus que je me fasse virer. J’ai pas assez dormi, ça m’apprendra à bouquiner, Ce soir je me rattraperai, ce sera M6 et puis dodo. Le bureau est déjà ouvert, une pile de dossier attend que je courbe l’échine, Mais il paraît que c’est mieux que l’usine, Et au moins il y a une machine à café. Je vais bien Les années passent, je m’y suis fait, j’ai appris à m’organiser, Optimiser mon temps libre quand je ne suis pas sous cachets, Je roule sur les autoroutes de la pensée, J’achète le Goncourt, les clés de sol de Télérama, Au cinéma, je ne vois que les films primés, Je me suis abonné à l’Évènement du Jeudi, C’est mon côté iconoclaste anticonformiste rebelle cynique à deux balles, Le dérision est mon arme et cette arme m’ennuie Je vais bien Ce matin, la sentence est tombée comme un couperet, Il s’avère que je suis viré, j’ai pourtant supplié mon supérieur Qui me jette après toutes ces années de lèche-cul Où je me suis cramponné à mon bureau, Je suis trop vieux pour me recaser et mes rêves sont tous froissés, Ça jette un froid, patron, de vous voir cloué à cette chaise, Un chiffon dans la bouche, bon sang, l’odeur de l’essence envahit la pièce, Mais ne vous inquiétez pas, Je vais bien
8.
Sur les terrasses des cafés, Maxime faisait semblant d’écrire On le voyait à chaque instant entouré de filles que les mots font vibrer Il leur lisait les poèmes qu’il recopiait dans des livres obscurs Il avait du succès auprès des plus naïves, celles qui croyaient fréquenter un artiste Un jour, il fut démasqué par un serveur excédé de la maigreur des pourboires Maxime s’est levé, terrassé par la honte, et en traversant, s’est fait écraser Jamais on ne sut quoi inscrire sur sa tombe, moi j’ai pensé à : bien fait pour ma pomme
9.
Si j’étais un homme, je serais une femme Si j’étais un homme, je serais une femme Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Mes mains sont tellement douces, si fines mais si puissantes Dans mon dos il y a des traces et sous mes ongles de la peau J’aime poser ma tête, ma tête sur mon torse Pour entendre battre mon cœur, mon cœur après l’amour Si j’étais un homme, je serais une femme Si j’étais un homme, je serais une femme Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul De mes ébats ne subsiste qu’une vague odeur Peut-être ma sueur ou mon parfum : mon parfum Je fume une cigarette en me caressant les cheveux Tandis que je me raconte ma vie comme on le fait chaque première fois Si j’étais un homme, je serais une femme Si j’étais un homme, je serais une femme Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Je me blottis auprès de moi dans ce grand lit tout chaud Et quand je pars au petit matin je me laisse mon numéro Comme ça je pourrai m’appeler si jamais je veux sortir Aller au restaurant ou au cinéma, pour me séduire à nouveau La première fois, c’est tellement beau Si j’étais un homme, je serais une femme Si j’étais un homme, je serais une femme Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul Et je me ferais l’amour, l’amour tout seul
10.
Quand la nuit nous coupe en morceaux Je me réveille Eparpillé entre deux eaux Je me mets en colère Contre celui que j'ai été ces derniers mois Tout le temps bourré jusqu'à l'aliénation J'ai même oublié que tu m'aimais Quand nos nuits se rappellent à moi Je serre les dents Je me dis sans vraiment y croire Je peux tout réparer Mais celui que j'ai été ces derniers mois Tout le temps bourré jusqu'à l'aliénation Ne disparaît pas, il se tient devant toi, il se tient devant moi
11.
A la campagne, c’est la fête Disco mobile sur la place DJ Marcel aux platines Les greluches se déhanchent Dans les flaques de vomi Pour les yeux du beau Tony, qui cuve à la buvette Marinette danse seule Sous les lampions rapiécés Elle vibre sur Noir Désir « Oh Bertrand, viens me chercher » Mais Bertrand est en prison Il écrit des belles chansons à la lumière des néons Le beau Tony, tel un aigle S’approche d’elle en titubant A sa démarche assurée On sent le type qui n’a pas peur Qui ne craint pas les jeunes chiens Les jeunes chiens sur la piste qui veillent sur Marinette Le beau Tony, oui, c’est moi J’ai vomi sur Marinette Je me fais casser la gueule par une bande de tocards Au son du rock agricole et ça dérange personne Je me fais casser la gueule par une bande de tocards Au son du rock agricole et ça dérange personne
12.
Le jour se lève, sur une plaine poussiéreuse Deux armées de brutes affûtent leurs lames en sifflotant Et je sais, je sais que je ne verrai pas le soir : J’ai été si stupide de m’enrôler dans le camp des perdants La bataille commence dans une mer de sang Et moi je pense à ma maman Au Paradis elle m’attend En cuisinant des raviolis Transperçant les nuages et plongeant vers nous Un bimoteur piloté par Zara Whites Son écharpe dans le vent, elle me tend la main, je m’envole avec elle Dans un nuage de flèches je déserte le monde réel Chère maman je te demande pardon L’ange qui me sauve réveille mes démons En sous-vêtements dans son avion Il fait si froid nous nous réchauffons J’ai des visions d’amour et de paix, le monde n’est pas si laid qu’on le dit Tous les humains sur la terre et au delà devraient se tenir la main contre la guerre (la guerre c’est vilain) (très très vilain) Je perds la tête au moment même où la bouche de Zara m’aspire L’avion s’écrase sur une île tropicale Je suis recueilli par une tribu de femmes nues Elles n’ont pas vu un homme depuis des siècles C’est notre jour de chance, me dit la Reine Tu tombes à pic, nous sommes sauvées Je vous rendrai service pour vous remercier Elle dit : pas à nous, mais au gorille !
13.
Un beau ciel bleu sans nuages est comme la mort ; c’est un œil fixe sur nos mensonges et sur les jambes interminables des filles qui ouvrent les cuisses sans demander mille fois par jour si on les aime Je préfère de loin le mauvais temps les bourrasques de vent dans les arbres et la pluie qui bondit sur les carreaux je passe des heures à fumer des cigarettes en me demandant à quoi tu penses quand tu ne penses pas à moi Pendant la pluie, nous nous promenons sans peur d’être dérangés pour une pièce ou une remarque sur tes fesses tu es si jolie et moi je hais les hippies sur les bancs qui se bourrent la gueule toute la journée au gros vin qui pique le cœur
14.
Il y a longtemps, je me souviens, Je t’avais dit « Goodbye, ne pleure pas » Comme une enfant qui se gamelle J’étais obligé de te laisser Que la chance nous préserve Ce monde marche sur la tête Quand tout partout autour de nous On se nourrit de guerres, de sang et de larmes Et maintenant que nous sommes séparés Je ne vois sourire qu’en rêve Il y a cette question qui me traverse : Comment on fait pour vivre sans toi ? Je t’aime tellement
15.
Mes meilleures heures Grâce à elle reviennent Soulignées dans le gris À elle l’indulgence De rétablir le blanc ébloui Et les éclats d’une rencontre appliquée des bouches Lentement belles Dans un coin – plage ou pommette – Proche d’ici que je connais Elle ne s’efface pas grâce à elle La beauté qui me sauve Un instant parfois Je souligne dans le gris Je souligne dans le gris (sur la bouche ou ailleurs) Avec un tube de rouge Le temps à garder longtemps Elle m’aide un peu Au soulignement des choses belles Qui me hantent heureusement Mes meilleures heures reviennent
16.
Il y a ta main, et ta manche décousue Et toi, assise sur moi, qui traduit du latin Au dehors, le soleil chiffonne les voitures Dans la chambre on entend la rumeur de la ville Il y a ta joue, et ton visage radieux Et toi, nourrie de moi, qui boit du mauvais vin Au dehors, les vitrines reflètent des cadavres Dans la chambre on entend s’évertuer le futile Il y a tes yeux et tes lèvres pincées Et toi, si concentrée, qui fait des mots croisés Il y a ton ventre et ta peau brûlante Et la vie qui palpite, et la vie qui apaise Il y a ton cœur et ton âme gracile Et toi, emplie de nous, qui traçons des chemins Il y a tes rires, insouciants de jeunesse Comme une assurance que le bonheur sera Il y a l’horreur et l’avenir défectueux Et toi dans un cercueil, ta manche est décousue Au dehors, les fleurs en plastique se gondolent Le poids de la chaleur, en sourdine, me dévore Il y a hier, je t’ai vue traverser Tu étais tête en l’air, tu t’es faite écraser Au dehors, le silence d’un dimanche exténué Dans la chambre je m’endors, les veines cisaillées Il y a ta main et ta manche décousue Il y a ta main et ta manche décousue Il y a ta main et ta manche décousue Il y a ta main et ta manche décousue
17.
J’installe une chaise en plastique et un parasol jaune dans le jardin. Sur la table, un verre d’eau, je la regarde à travers un souvenir de printemps. Sa robe m’aspirait vers l’ombre de ses jambes, constellées de fleurs écrasées. Pieds nus dans la pelouse, mariée avec le silence, elle s’est approchée pour boire dans mon verre Mes yeux posés sur elle ont frissonné parce qu’au dessus de ses genoux, jusque la gorge Les ecchymoses me narguaient, « Je suis encore tombée », son corps me disait Je suis encore tombée, son corps me disait Je suis encore tombée Elle n’était pas le genre de fille qui se cognait dans les portes, Plutôt le genre de fille qui avait épousé mon meilleur ami. vous voyez, ce genre-là J’habitais chez eux en attendant de refaire surface après mon séjour à l’hôpital, Mes journées étaient mortes, et moi ko debout d’un coup de poing que je n’ai pas vu arriver Alors je me taisais, même quand sa peau devenait folle à force de ne pas comprendre, Quand le tremblement de son sang la trahissait, quand la haine que j’éprouvais pour lui me surprenait. Je suis encore tombée, son corps me disait Je suis encore tombée Ce matin-là, elle est restée dormir, je suis monté la réveiller et à la couleur de ses lèvres J’ai su que si ma vie était perdue j’allais l’échanger contre celle de mon ami… Mon frère, je te demande pardon au nom des jours où nous nous sommes éprouvés, Au nom de ces jours qu’on ne compte plus, comme si nous étions devenus les pantins d’une mémoire qui sculpte de travers. Nos chemin se séparent alors qu’on emmène ton corps, et celui de la femme qui plus jamais ne sera jamais mienne, Une éternité de solitude m’attend, à contempler les nuages danser sur sa robe puis s’abattre sur nous un jour de printemps Je suis encore tombée, son corps me disait Je suis encore tombée
18.
Le corps de la femme est aussi bosselé que mon crâne Glorieuse, si tu t’incarnes avec esprit, les couturiers font un sot métier Mes yeux sont des kilos qui pèsent la sensualité des femmes Tout ce qui fuit, saille, avance, dans la profondeur les étoiles creusent le ciel Les couleurs déshabillent Sur la robe elle a un corps Les cris perpendiculaires des couleurs tombent sur les cuisses Son ventre est un disque qui bouge, son ventre est un disque qui bouge Les couleurs déshabillent Sur la robe elle a un corps Et quand elle dort, les couleurs tombent sur son corps Et quand elle bouge, les couleurs tombent de son corps
19.
Dans les herbes de pluie Les insectes se déchirent Furieux d’être obliques Sous le regard immobile Des grands matins En l’espace arbitraire Le ciel découpe nos pas Jusqu’à l’inertie Dans les herbes de pluie Ton silence me vrille D’un siècle de privations J’ai mal, trop fort Combien le calme est sinistre Lorsque la violence jaillit Il n’y a plus rien qui reste De toi sous mes mains On ne se méfie jamais assez De ceux qu’on a trahis La gangrène hygiénique Qui isole et détruit Dans les herbes de pluie Éclats de robe blanche Un nuage pour la lenteur Je me glisse dans le vent
20.

about

No Strass No Stress - Compilation de démos

"Avec « No Strass No Stress », Centredumonde aggrave son cas, et fait de l’autodestruction une arme de séduction massive, en nous mettant devant un miroir. Ce qu’on y voit ressemble à la vérité nue. Humaine et artistique. Rien ne vient rendre joli ce qui ne l’est pas. Aucun artifice, aucun arrangement avec la réalité. Ces chansons-là tiennent debout, comme nous, avec ce qu’elles ont. Avec ce qu’elles sont. Leurs failles, leurs mauvais souvenirs, leur violence aussi. Leur profondeur sonique et, souvent, leur évidente beauté." Yan Kouton - INDIEPOPROCK

"Combien de fois faudra-t-il que Centredumonde se présente ? Autant qu’il le faudra en fait, on continuera à marteler sa bonne parole, paradoxalement drôle et revigorante dans son désappointement. No Strass No Stress, c’est plus qu’un titre, c’est un état d’esprit." Marc Mineur - ESPRITS CRITIQUES

"L’apparente absence de cohérence de l’ensemble (enregistrements entre 1998-2021) convoque la rage douce de Ween, Chris Knox ou Yo La Tengo, spécialistes des identités multiples qui dessinent au final une sorte d’intégrité dépassant largement celle des artistes possédant un « style ». Pas de calcul, pas de projet, la réalité d’un flux qui est celui de la vie, complexe et penché, tissé de ruptures, d’images sans cesse reçues de l’extérieur, et qu’il faut bien digérer. Coûte que coûte." Lionel Fondeville - A DECOUVRIR ABSOLUMENT

credits

released October 1, 2021

Ecrit et enregistré at home, entre Brest et Paris, de 1998 à août 2021.

All songs by Centredumonde, except:

- "Le beau bizarre", cover lofi de Christophe.
- "Elle a taillé sa peau dans un drap", poème de Tim Burton
- "Je t'aime tellement", cover de "I Love You So", les Thugs
- "Souligner dans le gris", poème de Riwan Kerdraon
- "Sur la robe elle a un corps", poème de Blaise Cendrars

Joseph Bertrand : plein de trucs
Garden With Lips: arrangements sur "Ma mort est folle à lier"

Mixage : Centredumonde
Mastering : Sébastien Louchet
Artwork : GWL Graphismes

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Centredumonde France

Depuis 1997, Centredumonde compose des chansons que personne n'écoute, et il ne s'arrêtera que le jour de sa mort!

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