1. |
Cactus
02:03
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Toutes ces images, que j’ai dans la tête
Il est temps, que je les dégage
Je te vois nue, entre des bras
Qui ne sont pas moi
Avec Tom, on a bu des nuits entières
On a juré et craché contre l’écosystème des cœurs
Je voudrais oublier à quel point
Tu me manques
Au petit matin, on a pris la route du désert
Je voulais flinguer des cactus et surtout ma colère
Et dans le coffre, on avait encore
Pas mal de bières
Cactus
Peu importe ton nom
Cactus
Je fais feu, à balles réelles
Cactus
Ce n’est pas toi, mais elle
Qui devrait prendre
La balle
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2. |
Franz
03:31
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J’écris des vêtements, je recouds des souvenirs que l’on perd et porte avec plaisir
J’écris des moments hors-du-présent, je crée le paraître que l’on avait hier
Bâtis des allures, façonne des ailleurs, conçois des mystères en la noirceur des cœurs
J’habille les puissants d’oripeaux éphémères, qu’un rien ne salit, en l’absence d’honneur
J’ai lu tous les livres, ils ne mènent nulle-part, j’ai vu l’art changer, les visages se brouiller
Et à l’Opéra on dansait bizarre, c’était l’avant-guerre, on profitait
Du premier étage de la Tour Eiffel, il y a Paris, enfin à mes pieds
Dans quarante secondes, je cesserai de vivre, à cause d’un rêve un peu stupide
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3. |
Foutus autres
04:51
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Je m'éteins, je deviens sourd, je n'entends plus les vagues
Elles se brisent, une à une, dociles - sur la grève du temps
Tu marches devant moi, tu ne te retournes pas,
Tu prends des photos sur lesquelles je n'apparais jamais
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils souffrent et ils blessent et ils perdent le fil
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils griffent et s’entêtent et trafiquent leurs cœurs évanouis
Tu as vu cet orage, mille-feuiller le ciel?
D'horizons éternels, à l'arrière goût de fuel
Si je bois, tous les soirs, ce n'est pas pour oublier
Les nuits, les amants , ce que je dois aux vivants, et aux morts
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils souffrent et ils blessent et ils perdent le fil
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils griffent et s’entêtent et trafiquent leurs cœurs évanouis
Le Fort-du-Roule, au matin, je reviens sur mes pas
Et Cherbourg se réveille froissée
On s’est donnés, on a perdu, on aura essayé
D’exister lentement, autrement qu’en pointillés
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils souffrent et ils blessent et ils perdent le fil
La seule raison de vivre, c'est les autres
Mais ils griffent et s’entêtent et trafiquent leurs cœurs évanouis
La seule raison de vivre, c'est les autres
La seule raison de vivre, c'est les autres
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4. |
Il pleut des bleus
03:01
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Quand il pleut des bleus
Je me réjouis
De n’être pas dehors
Et l’eau roule sur les toits
Miroirs d’un soleil gris
En attente de la nuit
Hors de moi, je n’existe pas
Hors de moi, je n’existe pas
Dors, ma belle,
Ne t’afflige point
C’est un long voyage
Le refus d’un amour
Qui s’enlise dans le tendre
De bas étage
Hors de moi, je n’existe pas
Hors de moi, je n’existe pas
Quand il pleut du beau
Je me réjouis
De n’être pas dehors
Hors-de-moi
Je visite des endroits
Où je n’existe pas
Hors de moi, je n’existe pas
Hors de moi, je n’existe pas
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5. |
Ubac
06:28
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Regarde ma peau, elle est devenue grise
Elle se détache et part en lambeaux
Mon corps autrefois vif se fait le tombeau
D’une vie jamais vécue
Je n’en peux plus des coups de griffes
Les rides sur le front et les cheveux blancs
Mon esprit se fige, je pense lentement
J’ai beau faire semblant, l’amertume est constante
Je me prépare
Sans le vouloir à un automne en pente
J’ai fait des choix
J’ai aimé, j’ai perdu
Quelle joie sauvage
De brûler en riant
Les idoles de passage
Se rendre au néant
Dans un dernier naufrage
Se sentir vivant, se sentir vivant
Le passé pèse une tonne, j’ai bientôt quarante ans
Hier j’étais enfant, je lisais Stevenson
Je rêvais d’écrire un roman d’aventures
Comme Jack London
Mais je me suis collé un million de bitures
J’ai fait des choix
J’ai aimé, j’ai perdu
Quelle joie sauvage
De brûler en riant
Les idoles de passage
Se rendre au néant
Dans un dernier naufrage
Se sentir vivant, se sentir vivant
Se sentir vivant
narguer le mauvais temps
J’ai fait des choix
J’ai aimé, j’ai perdu
Quelle joie sauvage
De brûler en riant
Les idoles de passage
Se rendre au néant
Dans un dernier naufrage
Se sentir vivant, se sentir vivant
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6. |
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J’aime pas quand c’est trop facile
Alors je marche à l’envers
Quand bien si peu tu me vois
De trop loin tendre vers toi
La pire version de moi-même
Occupe la tour de contrôle
Enchaîne les clash et les crashs
Je voudrais tant t’effrayer
Il y a que je manque de courage
Nos fous-rires sont des mirages
Je préférerais te déplaire
A tout jamais me taire
Dans ma tête
Tout est dans ma tête
J’aimerais qu’elle éclate
Pour qu’enfin se taise mon cœur
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Centredumonde France
Depuis 1997, Centredumonde compose des chansons que personne n'écoute, et il ne s'arrêtera que le jour de sa mort!
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