1. |
Bang!
01:59
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Tu me rends dingue ding dingue dong j’abandonne mon cœur a fait bang comme King Kong au gang bang
Sur les murs je tague ton visage en zig-zag, ma vie est un gag, je suis une balle de ping-pong
Sous la pluie je tangue élastique traque la wag je suis pris en flag au sommet de la vague
Tu me rends dingue ding dang dong j’abandonne mon cœur a fait bang en dix langues perdu l’angle
Je passe à l’attaque patatrac j’ai le trac il me faut le truc le petit trou qui rend fou
Un pique-nique à deux gymnastique olympique ne paniquons niquons pas n’y compte pas
Mon cœur a fait bang! (bang bang)
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2. |
Arrête d'être belle
02:32
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La loterie génétique est facteur d’injustice
"Ne t’en fais pas mon glaçon apporte moi des garçons"
Quand il fait beau je m’enferme j’écris de la poésie
Rocco est bien plus sexy que Dostoïevski
Dans la rue les filles sont beaucoup trop jolies
Les garçons comme toi ne les intéressent pas
C’est comme un coup de poing dans le cœur de se sentir invisible
Apprends d’abord à t’aimer, à être bien dans ton corps
Arrête d’être belle
Je rêve d’un monde où les filles seraient moches
Elles tomberaient dans mes bras elles n’auraient pas le choix
On mangerait des glaces en regardant des navets
Les filles moches caresseraient ma jambe de bois
Arrête d’être belle
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3. |
Petit punk en plastique
02:42
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Petit punk synthétique en plastique vit de Valstar et de musique
avec ses potes il s’éclate à la guitare comme sur M6 dans les clips ça pogote il fait pareil sur le canapé mais sa maman lui dit d’être sage : il obéit
Elle lui achète au Marché Plus les disques punk de Limp Bizkit et des tee-shirts taille XXL, des tonnes de gel pour les épis et des bagouzes à tête de mort la rébellion de pacotille, tu paies pas de mine petit punk mais tu te la joues Californie.
Petit punk en plastique t’es la risée de mon village petit punk à part toi et ta grand-mère personne n’y croit
Petit punk en plastique à mobylette c’est la grande classe
Petit punk mou du genou l’année prochaine tu te transformes… en Eminem
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4. |
Un hiver de merde
05:09
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Je me prépare
A un hiver
De merde
Sans précédent
Qui restera
Dans les annales
Pathétiques
De mon existence
O je t’ai tant aimée
Je t’ai tant aimée
Le désespoir
Est ma grammaire
Quand le soir
Consiste à boire
Sous tous les angles
Cette vie est laide
J’ai la nostalgie
Des chambres louées
O je t’ai tant aimée
Je t’ai tant aimée
Mais qu’est ce que je dois faire
Pour te dégoûter
Pour qu’enfin
Tu veuilles me quitter ?
Mais qu’est ce que je dois faire
Qu’est ce que je dois faire ?
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5. |
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Cette vie est vécue par nous
qui ne croyons en rien
se reproduire comme des rats
puis tomber en chemin
Mais avant il y a nos nuits
et nos visages éteints
des souvenirs des étreintes
qui ne reviendront pas
Vers la Défense et les gares au-delà
je me noie dans l’ennui d’une vie en mode automatique
L’été dernier tu disais
que l’amour durerait
mais il n’a pas passé
le dernier jour de juillet
Je pense à toi au bureau
quand je trie du papier
on dirait qu’un robot
vomit dans mon cerveau
Vers la Défense et les gares au-delà
Je me noie dans l’ennui d’une vie en mode automatique
Vers la Défense et les gares au-delà
Je me noie dans l’ennui d’une vie en roue libre
Vers la Défense et les gares au-delà
Sur les quais par milliers nous gisons le cœur vide
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6. |
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Que l'aube glisse froide, comme un suaire
Et mette à nu les gratte-ciels dans les airs
Déjà un bruit immense retentit sur la ville
Déjà les trains bondissent, grondent et défilent
Le soleil se lève pour les imbéciles
Le métropolitain gronde et tonne sous terre
Les ponts sont secoués par les chemins de fer
La cité tremble, des cris du feu des frustrés
Des sirènes à vapeur, rauques comme des nuées
Le soleil se lève pour les imbéciles
La foule enfiévrée par les sueurs de l'or
Se bouscule et s'engouffre dans de longs corridors
Trouble, dans le fouillis des toits
Le soleil se reflète dans les crachats
Le soleil se lève pour les imbéciles
Le soleil se lève pour les imbéciles
Et moi je suis le premier debout
Qu'est ce que c'est bon d'être un imbécile
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7. |
Mauvais western
04:09
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Que nos os blanchissent dans la poussière, comme dans un mauvais western
où les pendus les empileraient en de biens lumineux châteaux ouverts à tous les vents
et au chant d’un harmonica déglingué
Mauvais Western
Que nos errances soient infinies et désirs taillés en pointe, celles des flèches qui nous transpercent
de part en part, celles des cimes au bord des canyons insondables du fond desquels la rivière
comme un ride sur le front d’un cadavre, entonne son hymne funèbre
Mauvais Western
Que nos villes nous avalent, nous digèrent et nous laissent les poches vides, cartes truquées
balles détrempées, les chercheurs d’or ont émigré ou alors, c’est un peu con, ils sont devenus l’or
et poireautent au fond d’une mine
Mauvais Western
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8. |
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Je me fais une virée avec mon meilleur ami
J'espère que jamais il me laissera tomber
Il sait où il m'emmène : il m'emmène où je lui dis
Je me fais une virée avec mon meilleur ami
Nous planons, nous regardons le monde à nos pieds
Je ne veux plus descendre, je ne veux plus poser un pied sur la terre
Je me fais une virée avec mon meilleur ami
J'espère que jamais il me laissera tomber
Promets-moi que je suis au sec dans mon pantalon
J'espère que jamais il me laissera tomber
Nous planons, nous regardons le monde à nos pieds
Je ne veux plus descendre, je ne veux plus poser un pied sur la terre
Ne me laisse pas tomber
Ne me laisse pas tomber
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9. |
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Je nage dans un nuage de tes cheveux les nuits d’orage
Je nage dans le mirage de tes sourires les matins sages
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage vers ton corsage en bon corsaire à l’abordage !
Je nage vers un rivage de peau dorée par le bronzage
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage dans le cirage tes doux baisers font des ravages
Je nage dans les étages de ton esprit gentiment barge
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage mais c’est dommage nos jolis jeux sont trop sauvages
Je nage dans le potage depuis que tu as pris le large
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
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10. |
Bimbadaboum
03:40
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Les jours passent
Je pense à toi
Je te vois
Dans mon cœur
N’oublie pas
De prendre des forces
Le monde est grand
Petit pirate
Parfois la vie fait mal
Bim Bada Boum
Là où je suis
La neige tombe
Sur la ville
Engourdie
Au dessus de nous
Il y a la lune
Qui jette un pont
Entre nous deux
Quand la vie fait mal
Bim Bada Boum
Ne la laisse pas cabosser tes rêves
Bim Bada Boum
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11. |
Quiberon
02:59
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Il y a longtemps, quand la terre était plate
Comme tes nichons, qui pointent à l’horizon
On tenait pour réel ce qu’on nous disait
Et on s’entretuait au nom des conventions
La beauté c’est comme ci et l’ordre c’est comme ça
Si tu es bien gentil à toi la hiérarchie
La normalité elle nous rend cinglé
Mais on est rassuré de tous se ressembler
Fuck you j’ai dit toutes les nuits en rêve
Je traverse l’océan et reviens sain et sauf
Tout nu dans mon lit avec une gueule de bois
Et la cartographie des bisous sur ton ventre
Je veux pas être un gagnant je veux pas être fier de moi
Je veux pas être un robot qu’on envoie au combat
S’élever à hauteur d’homme ne représente rien
Quand dans la stratosphère certains écrivent des poèmes
Si tout n’est que critères, alors à quoi bon
Se fatiguer à suivre, autant vivre à Quiberon
Puisque dans la tombe mon corps pourrira
Aussi vite que celui d’un bouffon ou d’un roi
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12. |
Le serpent
02:34
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Je suis un serpent
Un serpent qui attend la nuit
Pour enfin se déshabiller
Et revêtir son pyjama
Je suis un lézard
Un lézard qui se laisse aller
La vie au fond du canapé
Qu’est ce qu’on est bien en pyjama
Je suis tout petit
Si petit qu’on ne me voit pas
Un bébé puce sans foi ni loi
Sauf celle de son pyjama
Je suis tout petit
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13. |
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Je vais finir par croire que quelqu’un brûle mes pensées
On me vole mes pauvres sentiments, comme on coupe les ailes d’une mouche
D’un geste négligent, je repousse les mèches sur ton front
Pour mieux t’écraser le nez et te crever les yeux
Je ne veux plus que tu me regardes
Tel un juge en manque de procès ou un biographe qui attendrait ma chute
Pour enfin m’apprécier et dire Joseph était coupable mais… c’est qu’on l’aimait bien
Quel dommage, on ne l’a jamais connu
Quel gâchis on ne s’est jamais croisé
Dommage qu’on ne l’ait pas connu
Dommage qu’il ne soit pas connu
Dommage qu’il ne soit pas comme nous
Dommage qu’on ne m’ait pas connu
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14. |
Jacques atomique
03:45
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Je suis un véhicule
dont le moteur tourne au pastis
j’avale les litromètres
j’ai des glaçons dans le caleçon
Je suis un véhicule
mon esprit dort dans le coffre
jamais je tombe en panne
je sue de l’alcool et ça suffit
Je suis un véhicule
dont le moteur tourne au pastis
ma radio est à fond
sur la route de la cuite
Je suis un véhicule
je fais la course avec les flics
je roule à contre-sens
on verra bien où ça me mène
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15. |
Ne rien expliquer
03:47
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Comment expliquer qu’on arrive pas à s’entendre
Que c’est plus simple de se déchirer
Comme si nos je t’aime étranglés
Etaient à la base de toutes les guerres.
Comment expliquer nos existences en apnée
Un gramme de vertige nous décourage
Quitte à chercher des havres de paix
Sur des champs de bataille.
Comment expliquer que j’ai peur de hurler
Que je ne veux pas te déranger
Alors que tu es déjà partie
Et que mes cris ne te ramèneront pas.
Comment expliquer notre envie de respirer
Dans une atmosphère chargée
De trop de non-dits, trop de retards
Même nos je t’aime sont à jeter.
Comment expliquer qu’on y croit encore
C’est peut-être dans la nature humaine
D’attendre que des ailes nous poussent
Alors que sous nos pieds, tout s’écroule
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16. |
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J’ai suivi une route qui ne menait nulle part
Poursuivant le fantôme de celui que j’étais
A vingt ans
Avant de me ranger
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
J’ai cru qu’on me demandait de devenir un autre
Et je suis devenu ce quelqu’un d’autre
Mais on ne demandait rien
J’ai fait mon numéro en vain
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
De Bar le Duc à Verdun les morts prennent toute la place
La nuit me tombe des mains elle se glisse entre tes seins
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
Un jour j’irai dans la Meuse
Où seule la mort est joyeuse
Un jour j’irai dans la Meuse
C’est ma tombe que l’on creuse
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17. |
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Quand en cours de finances publiques je m’ennuie je regarde dehors la nature nous faire un cadeau
C’est un feu d’artifices de couleurs, de feuilles en flammes qui crépitent comme ma peau nue contre ta peau nue
Quand en cours de comptabilité je dors je rêve que je m’envole avec toi dans le ciel glacé
Nous flottons dans l’air au-dessus de Noisiel tout est moche sur la terre mais ce n’est pas ma faute
L’automne
Analytique
Flamboyant
Joyeusement morbide
O l’automne
Comme un trip
Monotone
Vaguement érotique
Quand je te croise dans les couloirs je baisse le regard je fais semblant de t’avoir oubliée
Et pourtant dehors tout s’éteint tout rejoint la nuit où dans la lenteur nos cœurs se tiennent la main
L’automne
Analytique
Flamboyant
Joyeusement morbide
O l’automne
Comme un trip
Monotone
Vaguement érotique
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18. |
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Les bras de l’homme écorché se replient le long de mon corps, mon corps nauséeux.
Je me bouche les oreilles sa face éclate sur le sommet d’un monument dédié à la chair
Les bras de l’homme écorché s’écroulent l’air me fuit dessèche mon regard, travaille la matière limitée jusqu’à l’absurde c’est la pierre qui gagne contre la peur de mal faire ou l’envie de faire mal qui travaille la pensée limitée par le désir de plonger dans le vide
Les bras de l’homme écorché s’éloignent
emportent mes doigts
accrochés à son âme
Les bras de l’homme écorché s’agitent
au cœur de l’ennui
le repentir me crible
jusqu’au matin
Les bras de l’homme
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19. |
Inertes sous mon ventre
03:27
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Sur papier glacé
Je m’introduis
Dans un univers
Frémissant de peau
Mes sens en éveil
Je vois des mannequins
Défoncés à la poudre
Inertes sous mon ventre
Longilignes elles s’enroulent
Autour de mes hanches
Je claque des doigts
On remplit mon verre
Chérie si tu es sage
Je t’ouvre les portes
De la célébrité
La formule magique est : plonge entre mes cuisses
Avale tout ce que tu peux
Le corps humain
N’est qu’un prétexte
À l’épanouissement
Des ses orifices
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20. |
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Centredumonde France
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