1. |
Un hiver de merde
06:58
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Je me prépare
A un hiver
De merde
Sans précédent
Qui restera
Dans les annales
Pathétiques
De mon existence
O je t’ai tant aimée
Je t’ai tant aimée
Le désespoir
Est ma grammaire
Quand le soir
Consiste à boire
Sous tous les angles
Cette vie est laide
J’ai la nostalgie
Des chambres louées
O je t’ai tant aimée
Je t’ai tant aimée
Mais qu’est ce que je dois faire
Pour te dégoûter
Pour qu’enfin
Tu veuilles me quitter ?
Mais qu’est ce que je dois faire
Qu’est ce que je dois faire ?
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2. |
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J’ai suivi une route qui ne menait nulle part
Poursuivant le fantôme de celui que j’étais
A vingt ans
Avant de me ranger
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
J’ai cru qu’on me demandait de devenir un autre
Et je suis devenu ce quelqu’un d’autre
Mais on ne demandait rien
J’ai fait mon numéro en vain
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
De Bar le Duc à Verdun les morts prennent toute la place
La nuit me tombe des mains elle se glisse entre tes seins
La nuit me tombe des mains
La nuit me tombe des mains
Un jour j’irai dans la Meuse
Où seule la mort est joyeuse
Un jour j’irai dans la Meuse
C’est ma tombe que l’on creuse
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3. |
Bimbadaboum
03:40
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Les jours passent
Je pense à toi
Je te vois
Dans mon cœur
N’oublie pas
De prendre des forces
Le monde est grand
Petit pirate
Parfois la vie fait mal
Bim Bada Boum
Là où je suis
La neige tombe
Sur la ville
Engourdie
Au dessus de nous
Il y a la lune
Qui jette un pont
Entre nous deux
Quand la vie fait mal
Bim Bada Boum
Ne la laisse pas cabosser tes rêves
Bim Bada Boum
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4. |
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Si tous ceux qui tombent devaient tomber alors je suis tombé
Dans un flash alcoolique où le passé m’apparaîtrait idyllique
Il me suffirait de franchir le seuil de ta pensée
Retenir mon souffle, puis l’unir au tien, à nouveau
L’amour dure deux heures ou deux jours, je ne sais plus alors..
Laisse toi aller
Entre mes bras
Sans penser à demain
Et tant pis si nos cœurs saignent
Mais l’obscurité te retient, tu l’as nourrie depuis tant d’années
Comme un chien malade, jamais rassasié, qui vous fixe
De son œil borgne en montrant les crocs
Nourris-moi ou je te mords, détruis-moi, et tu es mort
L’amour dure deux heures ou deux jours, je ne sais plus alors..
Laisse toi aller
Entre mes bras
Sans penser à demain
Et tant pis si nos cœurs saignent
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5. |
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Je nage dans un nuage de tes cheveux les nuits d’orage
Je nage dans le mirage de tes sourires les matins sages
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage vers ton corsage en bon corsaire à l’abordage !
Je nage vers un rivage de peau dorée par le bronzage
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage dans le cirage tes doux baisers font des ravages
Je nage dans les étages de ton esprit gentiment barge
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
Je nage mais c’est dommage nos jolis jeux sont trop sauvages
Je nage dans le potage depuis que tu as pris le large
Je nage dans la cage de tes beaux yeux
Tes beaux yeux tendres et chronophages
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6. |
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Hier j’ai laissé le téléphone sonner
Je voulais picoler et m’assommer
Mon appartement vide me donne le tournis
Je ne sais pas vivre un tel gâchis
Je suis un renégat
Je ne me réveille pas
J’ai bien compris que nous devions nous quitter
Et pourtant j’ai beau faire : je ne peux pas
Mais moi, je me quitte, tous les soirs je bois
Et j’entends l’appel de l’obscurité
Je suis un renégat
Je ne me réveille pas
Je regarde les poutres au plafond
J’entends tous les soirs leur jolie chanson
Sur un air de nuque brisée, sur un air de nuque brisée
Elles veulent voir mon corps en suspension
Je suis un renégat
Je ne me réveille pas
Je suis un renégat
Et le matin j’ai la gueule de bois
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7. |
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Il y a quinze jours
J’ai tenté de me pendre
Les pompiers ont débarqué
Je me suis réveillé
A l’hôpital
Un tuyau dans le bras
Je riais aux éclats
En regardant les néons
Je ne savais plus pleurer
Je me moquais
Des infirmières
Elles me regardaient
Comme si j’étais
Un tas de viande
Je racontais ma vie
Sans intérêt
Qui j’aimais
Et combien je savais
Faire souffrir
Ma douleur
Est un magma
Que je dois saisir
A mains nues
Pour la pétrir
Et en faire jaillir
Cette lumière crue
Qui vous pénètre
Au petit matin
Mon héritage sera l’alcool, la clope et le moisi
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8. |
Le renégat
04:17
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Je suis une vache
Qui se rêve train
Mais je ne quitterai
Jamais mon enclos
Et les trains passent
Emportant dans la brume
Les voyageurs
Ils ont oublié qu’ils ne vont nulle part
Ils se blottissent
Dans mon regard
Et trouvent la force
D’affronter le noir
Avant,
Avant j’étais un homme
Je croyais au bien
Mais j’ai voulu quitter mon enclos
Je me suis perdu
Et j’ai piétiné
Tout autour de moi
Ceux qui m’aimaient
Que j’aille au diable saturé d’amertume
Je disparais
De ton regard
Dans le train
Entre Paris et Verdun
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Centredumonde France
Depuis 1997, Centredumonde compose des chansons que personne n'écoute, et il ne s'arrêtera que le jour de sa mort!
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