1. |
Rêvons plus sombre
04:14
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La lune est tombée dans une flaque à nos pieds
Toi, tu chevauchais ton dédale, avec dédain
La ville s’évaporait dans nos esprits
C’était Paris ou juste un parti pris
Rêvons plus sombre, mon amour
Traversons l’ombre, n’ayons pas peur
Nous nous sommes évanouis sur le parquet
Réveillés à l’aube, nos cœurs emmêlés
J’ai su qui j’étais quand tu as joui
C’était Paris ou juste le ciel engourdi
Rêvons plus sombre, mon amour
Traversons l’ombre, n’ayons pas peur
Ce soir la lune se fiche de savoir
Nos prénoms, nos désirs, nos déboires
Tu as souri quand je t’ai annoncé
Que j’étais chanteur de variété
Rêvons plus sombre, mon amour
Traversons l’ombre, n’ayons pas peur
Il faut savoir s’abstraire du réel
Quand on en a assez de prendre des gamelles
Rêvons plus sombre, mon amour
Traversons l’ombre, n’ayons pas peur
Rêvons plus sombre, mon amour
Traversons l’ombre, n’ayons pas peur
Rêvons plus sombre
Rêvons plus sombre
Rêvons plus sombre
Rêvons plus sombre, mon amour
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2. |
Bristol
05:03
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Une nuit à Bristol, on m’a tiré les cartes, j’avais vingt ans et si peur de la mort
Je me suis allongé dans l’herbe humide pour contempler les étoiles
Je voyais les vagues d’amertume emporter mes rêves d’écume jusqu’au bord de la tombe
Ma Némésis riait, « Tu sauras qui je suis, quand tu seras à terre, je me donnerai à toi »
Mais tout restera dans ma vie
Un bon souvenir, même les fois où je suis mort
Loin du ciel, à Bristol
On m’a jeté un triste sort
Notre amour est impossible, nous nous sommes épuisés, pourtant nos corps résistaient
Ils disaient les mots que nos lèvres taisaient, c’était la guerre, et personne n’a gagné
Mais tout restera dans ma vie
Un bon souvenir, même les fois où je suis mort
Loin du ciel, à Bristol
On m’a jeté un triste sort
Toi tu resteras dans ma vie
Un bon souvenir, seulement la nuit
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3. |
Constellations
03:04
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Sur tes épaules
Dérivent les étoiles
Nuit après nuit, elles forment
Des constellations
Je les observe
Tandis que tu dors
De ton plus beau sommeil, et alors
Ta chaleur m’envahit
J’éprouve
Une infinie tendresse pour ta peau
Et les arabesques qu’elle dessine
Dans le ciel
Sous mes doigts, batailles de comètes
Désastres à venir, paradis perdus
Et retrouvés
J’apprends dans l’obscurité
Je reviendrai de ce long voyage
Je reviendrai pour toi, toi qui attends
Sans attendre
Puisque tu dors
Et mon voyage
N’est que mains sur ton dos
Et leçon d’astronomie
Dans le creux de ton lit
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4. |
Copenhague
04:21
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A Copenhague, le vent d’août est déjà froid
Le ciel gris me manque, autant que les jeunes filles
Qui descendent vers les quais, avec un charme sûr
Elles vivent sans trouble des jours toujours pareils
Au-delà,
La mer sombre, qu’un rayon fait soudain
Briller dans le vent, n’est jamais loin
Les souvenirs viennent d’une vie qu’on n’a pas vécue
Et on rêve de ce qui n’a pas été
Copenhague, qu’un soleil fade réchauffe à peine
Le désir se perd dans l’horizon effacé
Il est douloureux de voir tout notre amour éparpillé
Le long des quais aux façades colorées
O petite, tes yeux bleus auront été doux un jour
Avant de s’effacer, avant de s’effarer
Dans le monde qui tombe et qui ne sera plus
Où l’on rêve de ce qui n’a pas été
Au-delà,
La mer sombre, qu’un rayon fait soudain
Briller dans le vent, n’est jamais loin
Les souvenirs viennent d’une vie qu’on n’a pas vécue
Et on rêve de ce qui n’a pas été
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5. |
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Toutes les nuits je compte mes dents
En lieu et place des moutons blancs
A ma manière, je lutte contre le manque de toi
J'écris des lettres que je n'envoie pas
Dans ma tête je te parle mais tu n'es pas là
Notre histoire continue gentiment
Les pardons, les adieux, nous on a donné
Le maximum, c'était pas du chiqué
J'étais si fier d'avoir été par toi aimé
Te souviens-tu de nos meilleurs moments?
Et même si ça finit dans un bain de sang
Je voudrais croire que ces heures ne sont pas perdues
J'ai embrassé des bouches jusqu'à la nausée
Sous mes pieds le sol se dérobait
Et les nuits stériles m'enchainaient à mon lit
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6. |
Granville
05:14
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Te rappelles-tu Granville?
La lumière du soir inondait ton profil
De notre étreinte, si fragile
Glissaient tes larmes de crocodile
Elles s'écrasaient au pied des remparts
Telles les promesses d'un printemps fané
Au cœur des heures les plus douces
On voyait la gangrène s'enraciner
Au casino, les bandits manchots
Vendaient aux idiots des rêves stériles
Nous avions un peu et dérivions
De fous rires en chimères
Tu disais que j'étais marrant
Tu disais que tu m'aimais
Mais je n'étais pas assez bien pour toi
Et déjà tes yeux truquaient
La fin de l'histoire n'est jamais belle
Elle vous prend par hasard les matins blêmes
Et rien ne vous prépare à l'absence des je t'aime
A ce regard noir qui veut dire au revoir
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Centredumonde France
Depuis 1997, Centredumonde compose des chansons que personne n'écoute, et il ne s'arrêtera que le jour de sa mort!
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